Sont précédés de * les personnages n'ayant pas été élevés à Sorèze
Sont précédés de ** ceux qui font l'objet d'une rubrique dans la galerie de portraits
Noms, dates d'entrée et de sortie de l'Ecole, date du décès | Notices historiques | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Dom Claude DEVIC (1682-1687) + 1734 | ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 4 juin 1906. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Charles Louis Auguste FOUQUET, Maréchal de BELLE-ISLE (1694?-1700?) + 1761 et
Le Chevalier Louis Charles Armand, son frère | ![]() ![]() Petit-fils du surintendant Nicolas Foucquet, le maréchal de Belle-Isle naquit à Villefranche-de-Rouergue le 22 septembre 1684. Entré aux mousquetaires en janvier 1701, capitaine dans Royal-cavalerie le 7 janvier 1702, il servit d'abord à l'armée d'Allemagne, sous Catinat, et à l'armée du Rhin, sous Villars. Blessé le 14 octobre 1702 à la bataille de Friedlingen, blessé une seconde fois à l'assaut du fort de Kehl le 6 mars 1703, il reçut encore une troisième blessure dans la même campagne à la bataille d'Hochstedt. Promu, le 11 janvier 1705, mestre de camp d'un régiment de dragons, il passa à l'armée d'Italie, où il se fit blesser une quatrième fois, le 19 avril 1706, à la bataille de Ca1cinato. Il était, en effet, de ceux qui ne se ménagent pas, et il oubliait souvent son rôle d'officier pour se battre au premier rang en simple cavalier. Envoyé en 1708 à l'armée de Flandre, sous le duc de Bourgogne, il fut enfermé dans Lille et blessé une cinquième fois pendant le siège. Le 12 novembre, il fut nommé brigadier de dragons et, le 5 juillet 1709, mestre de camp général des dragons en remplacement du marquis de Hautefeuille. Maréchal de camp en 1718, il suivit le maréchal de Berwick en Espagne et prit part aux sièges de Fontarabie, Castel-Léon, Saint-Sébastien et Urgel. ![]() Au retour, il se trouva compromis dans une affaire d'échange de terres, restée obscure, mais assez grave, paraît-il, pour lui faire perdre quelque temps la faveur du roi. Le 1er mars 1724 il fut même enfermé à la Bastille pour deux mois, puis exilé à Carcassonne. Mais cette éclipse ne dura guère et, en 1730, on le retrouve commandant les camps de la Moselle et de la Haute-Meuse, et dirigeant les travaux des fortifications de Metz. Promu lieutenant général le 22 décembre 1731, il repartit pour l'Allemagne où l'attendaient des années de guerre et les plus bruyants revers mêlés aux plus brillantes victoires. Le 18 juillet 1734 il s'emparait de Philipsbourg après soixante trois jours de siège; le 27 septembre 1735 il remportait la victoire de Bingen, et le 25 janvier 1741 il était nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Allemagne pour y négocier en secret la nomination de l'Électeur de Bavière au trône impérial. Maréchal de France le 11 février, il fut chargé du commandement de l'armée de Bohême et commença, le 1er novembre, la fameuse campagne qui l'a rendu illustre. Le 26, il s'emparait de Prague par une surprise de nuit qui est restée classique dans l'histoire sous le nom de " l'Escalade de Prague ". La Bohême conquise, Belle-Isle revint à Francfort pour y assister, avec une magnificence digne de son grand-père Foucquet, au couronnement de l'Électeur de Bavière comme empereur d'Allemagne, sous le nom de Charles VII. A la suite de ces événements, le roi le fit duc de Gisors, et l'empereur chevalier de la Toison d'or et prince du Saint-Empire. Mais la série des revers allait succéder à celle des triomphes. Ayant rejoint son armée et s'étant enfermé avec elle dans Prague investie, Belle-Isle y fit une belle et longue résistance, de juillet à décembre 1742. Dans la nuit du 16 au 17 décembre, jugeant la partie perdue, il sortit de la ville avec ses troupes, laissant dans la place Chevert avec quelques centaines de grenadiers. Avec une habileté extraordinaire, il réussit à dérober son départ à l'armée assiégeante, et en sept journées de marche, par l'hiver le plus rigoureux, au milieu des plus incroyables souffrances, il conduisit à Egra ses régiments abîmés, s'y reposa quelque peu et continua à battre en retraite sur le Rhin où il ne ramena que 7,000 hommes. La Retraite de Prague est restée aussi célèbre que son Escalade. Quelque temps après, le maréchal se tint en défensive sur la ligne du Rhin, et il avait même dessiné un retour offensif et repris Fribourg lorsque, le 20 décembre 1744, il tomba dans une embuscade, fut fait prisonnier et amené en captivité en Angleterre, où il resta jusqu'au 13 août 1745. Le 10 novembre 1746, Belle-Isle fut appelé au commandement de l'armée du Piémont. Ce fut sa dernière campagne de guerre, marquée par les prises de Castellane (20 janvier 1747), de Villefranche (11 juin) et de Vintimille (20 octobre). Nommé pair de France le 24 avril 1749, membre de l'Académie française le 20 juin, il devint ministre d'État le 16 mai 1756 et ministre de la guerre le 3 mars 1758. Il s'y montra aussi bon administrateur qu'il avait été grand homme de guerre; on lui doit la réorganisation de l'École militaire et la création de l'ordre du Mérite militaire. De sa deuxième femme, Marie-Casimire de Béthune, le maréchal de Belle-Isle avait eu un fils unique en 1732, le comte de Gisors. Colonel du régiment de Champagne à vingt et un ans, ardent et brave, Gisors semblait appelé à une vie aussi illustre que celle de son père, lorsqu'il fut tué par un boulet, à l'armée du Rhin, en 1756. N'ayant pas eu d'enfant de son mariage avec Diane de Mancini, et le lieutenant général de Belle-Isle, frère cadet du maréchal, étant mort aussi sans enfants, la postérité du surintendant Foucquet. se trouva éteinte à la mort du maréchal de Belle-Isle qui eut lieu à Versailles le 26 janvier 1761. Il est probable que le prestige de ce Maréchal issu de cette Ecole contribua, quelques années après, à avancer la candidature de Sorèze comme Ecole Militaire. Buste inauguré le 27 mai 1901. Sa biographie sur Roglo.eu Le Chevalier Louis Charles Armand De FOUQUET de BELLE-ISLE, son frère; lieutenant général. Militaire ardent et de grande ambition, mais plein de sagesse et de raison dans sa vie privée, le chevalier de Belle-Isle, qui naquit le 19 septembre 1693 à Agde, était à ce point de vue l'opposé de son frère le maréchal. Aussi leurs amis les avaient-ils surnommés celui-ci Imagination et celui-là Bon-Sens. Mêlé à toutes les guerres de l'époque, déjà célèbre par de nombreux faits d'armes, le chevalier s'était notamment distingué en 1741, sous les ordres de son frère, pendant le siège de Prague. Mais il désirait ardemment obtenir comme lui le bâton de maréchal, et il exposait hardiment sa personne, cherchant dans chaque combat une illustration nouvelle. C'est ainsi qu'il trouva la mort le 19 juillet 1747 au col de l'Assiette, en Piémont, dans un des plus brillants et des plus enragés combats d'infanterie que mentionnent nos annales. Vingt et un bataillons piémontais, munis d'une nombreuse artillerie, s'étaient retranchés au col de l'Assiette dans une enceinte de rochers et de fortes palissades. Le lieutenant général de Belle-Isle reçut l'ordre de forcer le passage. Il attaqua le col avec son infanterie et livra un premier combat de quatre heures de durée au pied des retranchements sans pouvoir y pénétrer. Six mille Français furent tués sur place. Alors BeIle-Isle, formant une colonne d'officiers et la mettant en tête des régiments Bourbonnais et Artois, tenta une seconde attaque désespérée. Saisissant le drapeau de Bourbonnais, aux quartiers bleu d'azur et violets, et le brandissant au-dessus de sa tête, il marcha au premier rang et courut planter le drapeau sur les retranchements piémontais. Puis, pour ne pas l'abandonner, il saisit des deux mains les palissades. Les deux mains coupées, il s'accrocha aux palissades avec les dents et se fit tuer sur place avec les colonels de Gohas et de Brienne et presque tous les officiers. Les deux régiments se firent hacher sur le corps de leur général. Le soir, Bourbonnais, le plus éprouvé, n'avait plus que 2 officiers et 140 hommes présents. Sans compter les blessés, il avait eu 60 officiers et 830 hommes tués. Quel magnifique exemple de ténacité et d'honneur militaire! Et quel général que celui qui sait inspirer à ses troupes d'aussi admirables élans ! Sa biographie sur Roglo.eu | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
* Dom Victor FOUGERAS (1757-1760) + 1778 | ![]() | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
* Dom Raymond DESPAULX (1766-1791) + 1818 | ![]() Après ses études à Auch chez les jésuites, Raymond entre très jeune dans la Congrégation de Saint Maur au noviciat de La Daurade à Toulouse où il fait profession le 11 novembre 1751. Il est ordonné prêtre par l'évêque d'Auch. Six ans plus tard, en 1757, il prend le chemin de Sorèze. Professeur de mathématiques et féru d'astronomie, il crée le Cabinet d'Histoire Naturelle. Il devient Prieur et directeur de Sorèze en 1766. Il donne à l'Ecole son grand essor et s'engage résolument dans la voie tracée par Dom Fougeras. C'est sous son magistère que l'École fut élevée en 1776 au rang d'Ecole Militaire. Il quitte Sorèze le 23 juillet 1791 pour rester fidèle à ses voeux de religion. Il passe le temps de la Révolution dans une obscurité besogneuse, à Paris, où il donne des leçons de mathématiques. Bonaparte, qui le prisait fort, le nomma en l'an X Inspecteur Général de l'Université. Par la suite il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 4 frimaire de l'an XII (1803). Au retour des Bourbons, il est confirmé dans ses fonctions. En 1816, sur sa demande, il est admis à la retraite, il avait 90 ans. Deux ans après, il mourait à Paris le 13 octobre 1818 et était enterré au Père Lachaise. Buste signé Fourcade. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Monseigneur Jean Antoine Auguste De CHASTENET DE PUYSEGUR (1755-1757) + 1815 | ![]() ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 4 juin 1906. Sa biographie sur Roglo.eu et sur Geneanet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Joseph Saturnin Comte De PEYTES De MONTCABRIER (1750-1755) + 1819 | ![]() ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Il mourut le 20 septembre 1819 au château de Beaucru, près de Pinsaguel, appartenant à son gendre, le comte de Lacary, et est inhumé à Roquettes (Haute-Garonne). Sur la pierre tombale, il est écrit : Messire Saturnin Joseph Comte De PEYTES De MONCABRIER Contre amiral Commandeur de l'ordre royal et militaire de St Louis chevalier de Cincinatus né le 9 août 1741 Il consacre cinquante années de sa noble carrière au service du roi et de la patrie Il la termina chrétiennement le 20 septembre 1819 emportant dans son tombeau les regrets de son roi de son auguste famille et ceux de ses nombreux enfants petits enfants et amis coeurs inconsolables de sa perte RIP Sa biographie sur Wikipedia sur Geneanet et sur Roglo Philippe Thérèse PICOT, | Baron de LAPEYROUSE (1755-1765) + 1818 ![]() En 1800, il devient maire de Toulouse, puis professeur et doyen à la Faculté des Sciences, ce qui lui vaut d'être membre correspondant de nombreuses académies, notamment de l'Institut. Aux Cent-Jours, il est élu membre du Collège électoral de la Haute-Garonne, puis membre de la Chambre des Représentants. Après la seconde Restauration, il retourne à Toulouse et y meurt le 17 octobre 1818, 60 rue de la Pomme. Auteur du Traité sur les mines de fer et les forges du comté de Foix (1786), de l'Histoire des plantes des Pyrénées (1791) et de la Flore des Pyrénées (1795). Mainteneur des Jeux Floraux. Sa biographie sur Geneanet et celle sur Roglo Jean François Aimé, Comte DEJEAN | (1759-1766) + 1824 ![]() ![]() Son buste fut sculpté en 1859 et son nom figure sur la face nord de l'Arc de Triomphe. Sa biographie sur Roglo.eu Jean-Baptiste | PREVOST DE SANSAC, Marquis de TRAVERSAY (1764-1768) + 1833 ![]() ![]() C'est en Suisse que le Prince de Nassau lui propose au nom de Catherine II une place dans la marine russe. De Traversay accepte, et au 15 mars 1792, il est porté sur les registres comme absent, en Russie pour congé. Entrant dans la marine russe comme contre-amiral, il reçoit bientôt le commandement des forces de terre et de mer de la Crimée et à ce titre aménage le port de Sébastopol. Alexandre Ier fait de lui un ministre de la Marine, et au cours de la guerre de 1812 il use de son influence pour intervenir en faveur des prisonniers. En 1828, il abandonne le ministère. Elevé par Nicolas Ier à la dignité de membre du Conseil de l'Empire, il mourut à Romanchina le 19 mai 1831. Avant de fuir pour la Suisse d'où il sera appelé par Catherine II, il était monté dans les carrosses de Louis XVI, lequel l'avait remercié pour ses nombreux services - dont sa participation remarquable lors de la bataille de Chesapeake qui mena à l'indépendance des États-Unis - en l'honorant du titre de Marquis de Traversay. Vous pourrez en savoir bien plus sur son parcours fabuleux en lisant "Traversay, Un Français, ministre de la Marine des Tsars", écrit par Madeleine du Chatenet, et paru chez Tallandier, collection "Figures de proue". Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 27 mai 1901. Sa biographie sur Roglo et sur Geneanet Jean Joseph Ange | Comte d'HAUTPOUL-SALETTES (1764-1771) + 1807 ![]() ![]() Il est inhumé au Père Lachaise. Le nom d'Hautpoul figure sur la façade est de l'arc de triomphe de l'Etoile.
* Nicolas-Antoine SANSON, | Comte de RIDDAGSHAUSEN (1780?-1792) + 1824 ![]() Commandeur de la Légion d'Honneur. Etait le beau-frère de Nicolas-Rémi Paulin, professeur de mathématiques et de fortifications à l'Ecole. Son nom est inscrit sur l'Arc de Triomphe. Premier buste de l'Ecole, datant de 1838. Son buste fut inauguré en 1859. Jean-Baptiste Timothée BAUMES | (1763-176x) + 1828 Né le 20 janvier 1756 à Lunel. Il conquiert ses grades devant l'Université de Montpellier. Reçu docteur, il se voit attribuer en 1790 une chaire de médecine dans cette Faculté. Il s'intéressait surtout aux maladies infantiles. Auteur de nombreux ouvrages. Meurt le 19 juillet 1828 à Montpellier. | Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Louis Marie Joseph Maximilien | CAFFARELLI DU FALGA (1767-1774) + 1799 ![]() Au début de la Révolution, une Déclaration des Droits de l'Homme fut rédigée par le futur général Caffarelli. Après la mort de sa mère en 1786, il avait quitté pour un certain temps le service et au Falga, le soir, pour se délasser il donnait aux enfants du village des leçons de lecture, d'écriture et d'arithmétique. Il s'intéressait aussi aux questions économiques et sociales et plus tard il sera nommé membre de l'Institut dans la classe des sciences morales et politiques. Son buste, l'un des premiers, fut inauguré dès 1859. Grand Croix de la Légion d'Honneur. Membre de la Commission des Sciences et des Arts, membre de l'Institut d'Egypte. Son nom figure sur le côté sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile à Paris. Sa biographie sur Roglo.eu Louis Marie Joseph CAFFARELLI, | dit de MERVILLE (1764-1774) + 1845 ![]() ![]() Buste inauguré en 1899. François FERLUS | (1796-1797) + 1812
* Raymond Dominique FERLUS | (1797-1824) + 1840 ![]() Fut d'abord religieux (non prêtre) de la Congrégation des Doctrinaires, et enseigna brillament dans plusieurs grandes villes. Fut appelé par son frère à prendre en 1797 la direction des études. Rompant ses liens ecclésiastiques, il épouse à Sorèze Marie-Antoinette Emilie De Bernard le 10 Germinal de l'an VII (30 mars 1799) dont il aura deux filles, Marie-Françoise et Sabine-Hélène. Cependant, en 1806, les frères Ferlus, pour faire face aux dépenses, vendent une partie du mobilier, les cabinets d'histoire naturelle et celui des sciences et les chevaux pour 19844 francs, baillent une partie des bâtiments et le domaine St Michel. De nouveaux actionnaires entrent dans le capital. Raymond-Dominique succéda à son frère décédé comme Directeur-propriétaire en 1812, mais il fut surtout propriétaire de 800.000 francs de dettes. En 1816, il cède pour 10 ans par bail l'ensemble des bâtiments et des dépendances. Il est obligé de donner sa démission en 1824 suite aux problèmes occasionnés par les diverses critiques que l'Ecole eut à subir depuis 1817. La direction est confiée à son gendre Anselme De Bernard, ancien élève et polytechnicien. Raymond-Dominique resta toutefois à l'Ecole, où il mourut le 1er mars 1840. Le buste portant le nom de Raymond-Dominique est en fait celui de son frère François. Joseph Marie François, Baron CACHIN | (1769-1776) + 1825 ![]() Buste inauguré en 1859. Pierre Jean Paul, Baron BARRIS | (1768-1778) + 1824 Né le 30 juin 1759 à Montesquiou d'Anglès, dans le diocèse d'Auch. Neveu de Dom Despaulx par sa mère. Son père, avocat au Parlement et juge royal de la ville de Barran, lui donna au sortir de Sorèze les premières notions de droit. Il continue ses études de juriste à la Faculté de Bordeaux et devient avocat au Parlement. En 1790 il siège comme procureur du roi au tribunal de Mirande, et l'année suivante, est député du Gers à la Législative parmi les Feuillants. Menacé d'arrestation, il doit quitter Paris après le 10 août et se réfugie à Montesquiou. Quelques années plus tard, il est élu membre du tribunal de cassation (1796). Il devient ensuite président du tribunal de cassation créé à Trèves, où il est chargé de l'organisation judiciaire des départements de la rive gauche du Rhin. Après le 18 brumaire, il siège à la Cour de Cassation, élu par les sénateurs le 14 germinal an VIII (4 avril 1800). Devient six ans plus tard président de la Chambre criminelle. Napoléon le créa baron en 1810, titre confirmé par Louis XVIII. Il ne s'inféoda jamais à un parti et se vit nommé commandeur de la Légion d'Honneur et confirmé dans ses fonctions par Louis XVIII. Il mourut à Paris le 27 juillet 1824, s'étant toujours attaché, selon un de ses collègues, à exercer "une justice ferme sans être sévère".
| Monseigneur Jacques Louis David | DE SEGUIN DES HONS (1770-1778) + 1842 ![]() Son buste date de 1899 et est signé Auguste Metgé. Pierre Hyacinthe AZAIS | (1772-1782) + 1845 Né à Sorèze le 1er mars 1766, fils d'un des professeurs de musique de l'école. | Il fit à Sorèze toutes ses études, puis fut admis dans la Congrégation de la Doctrine chrétienne. Devenu professeur après son noviciat à Tarbes, il s'y ennuie et l'évêque d'Oloron le prend pour secrétaire. Cette dépendance lui pèse bien vite et voilà Azaïs qui s'engage comme organiste à l'abbaye de Villemagne, puis comme précepteur du jeune vicomte de Bosc, dans les Cévennes. Séduit d'abord par les idées généreuses de la Révolution, il en réprouve bientôt les excès, écrivant à ce sujet une brochure qui le fait poursuivre et condamner à la déportation. Il se réfugie dans les Pyrénées, et dans sa retraite étudie la philosophie. En 1806, il part pour Paris, où il lance ses premiers Essais. Remarqué par Napoléon, il est nommé professeur d'histoire et géographie à Saint Cyr. En 1809 il publie son ouvrage capital Le Traité des Compensations dans la vie humaine où il exposait un système philosophique original. Le sort de l'homme, d'après lui, est l'œuvre de la nature, et tous les hommes sont égaux dans leur sort. En examinant tous les âges, toutes les situations, tous les états, en pesant leurs avantages et leurs inconvénients, on s'aperçoit que tout accident trouve son correctif, sa "compensation", dans son contraire. C'est ce partage des joies et des misères qui constitue la véritable égalité, la seule que puissent établir les hommes, "essence du bien qui nous attache les uns aux autres". Cette œuvre connut le succès, mais son auteur en tira peu de profit. Sans fortune, il devint en 1811 "inspecteur de la Librairie" à Avignon, puis à Nancy. Resté fidèle à l'Empereur, il perd sa place en 1815, et connaît quelques années de détresse. Le bonheur lui revient par l'intermédiaire de duc Decazes qui lui accorde une pension. Azaïs pourra donc vivre désormais en toute tranquillité, après avoir éprouvé sur lui-même la valeur de son système des Compensations. A Paris, il publie alors plusieurs traités; mais surtout, l'été, à la manière des sages de la Grèce, il donnait dans son jardin des conférences très goûtées. Il mourut le 22 janvier 1845 à Paris. Antoine François, Comte ANDREOSSY | (1765-1775) + 1828 ![]() ![]() Son buste a été sculpté en 1858. Son nom figure sur le côté sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. D'autres biographies Voir aussi Sa biographie sur Roglo.eu Monseigneur Jean Baptiste Marie | CAFFARELLI (1774-1780) + 1815 Né le 1er avril 1763 au château du Falga. Issu d'une famille noble originaire d'Italie et venue en France sous le règne de Louis XIII à la suite du Nonce Bentivoglio. Un de ses ancêtres avait collaboré sous Riquet à la construction du Canal Royal du Languedoc (Canal du Midi) et acquis la terre du Falga qu'il vint habiter en 1686. Ordonné prêtre à 20 ans. Chanoine de la cathédrale de Montpellier. A la Révolution, il refuse de prêter serment à la Constitution et sous la Terreur passe en Espagne. Il revient en France en 1798 au Falga et va habiter chez son frère Louis-Marie-Joseph, préfet maritime de Brest. Sacré évêque concordataire de Saint Brieuc le 1er mai 1802, jour de la St Brieuc, il exerça treize ans son épiscopat, et sut, en 1811, s'élever contre les prétentions schismatiques de l'Empereur. C'est lui qui ordonna prêtre le comte de Quelen, qui fut plus tard archevêque de Paris, lequel conféra le sacerdoce à Lacordaire. Il meurt le 11 janvier 1815, "vénéré et regretté par tout son diocèse". Il est et est inhumé derrière le choeur de sa propre cathédrale Saint Etienne à Saint Brieuc. | Chevalier de la Légion d'Honneur et baron d'empire. Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Sa biographie sur Roglo.eu Honoré-Théodore-Maxime, | Comte GAZAN DE LA PEYRIERE (1775-1781) + 1845 ![]() ![]() Le général Gazan (1765-1845) par Natalya Goutyna. Thèse d'histoire contemporaine Sous la direction du Professeur Jean Tulard Ecole Pratique des Hautes Etudes. Le général Gazan est resté jusqu'à ce jour un des "oubliés de la gloire"; il n'existe aucune étude sérieuse sur sa carrière qui mérite toutefois d'être connue du grand public. Il fut un des grands généraux du Premier Empire, un de ceux qui contribuèrent de façon décisive à faire changer la face de l'Europe. On le voit à l'armée du Rhin combattre "des rois conjurés"; en Vendée pourchassant les hommes de Charrette; à Zurich au siège de Gênes aux côtés de Masséna. Puis on le rencontre en Europe Centrale avec la Grande Armée et en Espagne où il restera jusqu'à la première abdication de l'Empereur. Une carrière brillante, riche en expériences, fabuleuse à raconter, et injustement négligée par les historiens. Les recherches s'organiseront autour de neuf lignes directrices : Les origines (1765-1780). Ses études au collège de Sorèze, célèbre à l'époque, pour comprendre les facteurs qui le déterminèrent à préférer la carrière des armes Sous l'Ancien Régime (1780-1789) Développement des idées politiques de Gazan au début de la Révolution qui le pousseront à s'engager dans l'armée républicaine. L'esprit politique de son régiment (canonniers garde-côtes d'Antibes) est très important pour comprendre son engagement. Aux armées de la Révolution (1789-1799). Les grades militaires successifs qui le mèneront à celui de général de brigade en avril 1799, à travers les opérations militaires sur le Rhin et dans l'Ouest. Dans le sillage de Masséna, justement réputé pour être un des meilleurs généraux de son temps. La recherche se concentrera sur les relations entre les deux généraux et l'expérience acquise par Gazan au cours de la campagne en Suisse et du siège de Gênes dans l'ombre de ce grand général. Séjour en Italie (1800-1805). Du point de vue de sa participation aux tâches liées au service et de son développement personnel. La Grande Armée (1805-1807). Rôle de la division Gazan pendant les campagnes, notamment aux batailles de Durrenstein, d'Iéna et d'Ostrlenka. La guerre d'Espagne (1808-1814). Gazan resta pendant six ans en Espagne et finit la guerre sous les murs de Toulouse le 10 avril 1814 en qualité de chef d'état-major de l'armée des Pyrénées. Examen détaillé de ses expériences, de ses opinions, de sa conduite, et des opérations qu'il a menées dans la Péninsule. Les Cent-jours. Le retour de Napoléon fut une grande épreuve de loyauté pour tous ceux qui avaient servi sous ses drapeaux; il est intéressant d'étudier de ce point de vue la conduite de Gazan. Sous la Restauration (1815-1845). Ses activités à la Chambre des Pairs, ses relations avec la nouvelle cour, leur influence sur sa carrière, et ses sentiments envers le régime de Louis-Philippe, en comparaison avec ceux d'autres généraux de l'Empire. Les sources d'informations sur le sujet choisi sont abondantes. Du dossier Gazan aux archives du Service Historique de l'Armée de Terre (Château de Vincennes) aux lettres du général à ses collègues, ses amis et sa famille. Il est nécessaire de consulter également les dossiers de ses camarades et supérieurs comme Masséna, Lannes, Suchet, etcà Les autres sources à explorer sont constituées par les correspondances et mémoires des officiers ayant servi sur le même théâtre des opérations que Gazan, et surtout de ceux qui le connurent en personne. Enfin l'étude et la traduction des mémoires russes, notamment ceux du général Ermolov, paraissent utiles, d'une part pour comparer les points de vue des côtés adverses, et d'autre part pour révéler au public français des récits d'une grande valeur historique jusque-là inconnus en France. Gazan est mort à presque 80 ans dans sa propriété de La Peyrière le 9 avril 1845. Son buste a été inauguré le 4 juin 1906, et son nom figure sur le côté sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Il était décoré de la croix de Grand Officier de la Légion d'Honneur. * Etienne SERRES | (1797-1840) + 1844 Né en 1766 à Carcassonne et décédé le 28 septembre 1844 à Sorèze. Eminent professeur de mathématiques spéciales, de fortifications, d'architecture et de topographie. A fait toute sa carrière à Sorèze, et a peuplé de ses élèves les Grandes Ecoles du Gouvernement comme Polytechnique et Ponts et Chaussées. Il exerçait sur ses disciples une influence qui durait longtemps après leur sortie de l'Ecole. | Son buste fut sculpté en 1858 et rejoignit la Salle des Illustres à la fin du XIXème. François Marie Auguste, | Comte CAFFARELLI (1776-1783) + 1849 Né le 7 octobre 1766 au château du Falga, comme ses frères. Il était le dernier de onze enfants. Au cours des exercices de 1775, gagna le Prix de fortifications. Après de bonnes études à Sorèze, il est incorporé en 1785 dans les troupes du roi de Sardaigne et y demeure jusqu'au 1er juin 1792. L'année suivante, il s'engage au 15ème Dragons, le ci-devant "Noailles-Dragons", et de 1793 à 1795 sert à l'armée des Pyrénées Orientales. Aide de camp du général de Nucé, puis de Dagobert, il est blessé au combat de Truillas le 22 septembre 1793. En mars 1794, il est nommé provisoirement adjudant-général chef de brigade, et Pérignon le note alors comme "un officier distingué". Confirmé dans son grade par le Comité de Salut Public l'année suivante, il passe à l'armée de Sambre et Meuse. Le 4 juin 1797, il est chef de brigade de la 9ème légère, puis est affecté à l'armée d'Allemagne et à celle du Rhin. En janvier 1800, il est adjudant-général dans la garde consulaire, combat à Marengo, et deux ans plus tard (16 mars 1802) est promu général de brigade. A l'armée des Côtes de 1803 à 1805, il se voit en 1804 chargé d'une importante mission à Rome auprès du pape, pour décider Pie VII à venir sacrer Napoléon. L'année suivante (1805), il est gouverneur des Tuileries et général de division. Au mois d'août, promu aide de camp de l'empereur, il sert en cette qualité à la Grande Armée. Après avoir exercé divers commandements et s'être battu à Austerlitz, il est nommé ministre de la Guerre et de la Marine du Royaume d'Italie, chevalier de la couronne de fer et Grand Aigle de la Légion d'Honneur. En mai 1810, il rentre en France, est nommé comte et envoyé servir en Espagne. De là, il passe à Trieste, retourne en Espagne où on lui confie le commandement des troupes du 4ème gouvernement (provinces de Biscaye et de Santander). Il reste trois ans dans la péninsule ibérique, luttant tantôt contre les anglais, tantôt contre les guerillas, occupe différents postes importants, notamment celui de commandant en chef de l'armée Nord. Rappelé en France en 1813, il reprend ses fonctions d'aide de camp puis en avril est placé à la tête des corps de la Garde Impériale restée à Paris. Il est gouverneur du palais de l'impératrice qu'il reconduira à Vienne avec le roi de Rome en 1814. A son retour, il commande la 1ère subdivision de la 13ème division à Rennes. Pendant les Cent-Jours, de nouveau aide de camp, il commande la 1ère division militaire. Après une mission à Metz il sert à l'armée de la Loire, puis est admis à la retraite à compter à partir du 1er janvier 1816. En 1831, il est nommé Pair de France, et compris dans le cadre de réserve de l'Etat-Major général. Toujours en 1831 lors du sac de l'archevêché de Paris, il sauve Mgr De Quelen, l'ancien secrétaire de son frère, devenu archevêque de la capitale, menacé d'être massacré par la foule en colère. L'année suivante, il devient Secrétaire de la Chambre haute, et huit ans plus tard rapporteur de la commission chargée de l'examen du projet de loi relatif au transfert des cendres de l'Empereur. Le général De Caffarelli finit ses jours le 23 janvier 1849 au château de Leschelle (Aisne) "laissant le deuil chez tous ceux qui le connurent". | Il avait épousé Julienne Blanche Louise d'Hervilly, fille du comte d'Hervilly qui fit campagne en Amérique et commanda la Garde Constitutionnelle de Louis XVI avant d'émigrer. Il participa à l'expédition de Quiberon, sera fait prisonnier et fusillé comme Philippe de Caffarelli, frère de son futur gendre. Il est aussi intéressant de noter que l'épouse du général de Caffarelli sut résister aux avances de l'Empereur, tout en demeurant son amie sincère. Les pistolets du général. Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899 et son nom figure au sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Sa biographie sur Roglo.eu Henri Du VERGIER, | Comte de La ROCHEJAQUELEIN (1782-1785) + 1794 ![]() ![]() En 1791 il refuse à prêter le serment prescrit aux officiers par l'Assemblée Constituante et démissionne. Peu après, le jeune Henri entre dans la garde Constitutionnelle du Roi. Au Dix Août, il fait le coup de feu contre les émeutiers, échappe au massacre, se cache à Paris, puis prend la route du logis paternel. Après le Dix Août, il alla rejoindre au château de Clisson, près de Bressuire, son cousin le marquis de Lescure. Les paysans le supplient de se mettre à leur tête et d'organiser le soulèvement qui commence. Après avoir hésité, il répond à leur appel en leur disant : "Si j'avance, suivez-moi; si je recule, tuez-moi; si je meurs, vengez-moi". ![]() ![]() Le 10 juin 1793, il rentre à Saumur. Le 15 juillet, il se porte au secours de Bonchamp à Martigné-Briand et bat le 4 septembre le général Marceau à Chantonnay. Après la défaite de Cholet le 11 octobre, à la mort de Bonchamps, à la demande de D'Elbée et malgré son jeune âge, il est élu, généralissime de l'Armée Catholique et Royale, à l'unanimité, le 19 octobre 1793. C'est un bien lourd fardeau pour ses bien jeunes épaules que cette "succession anarchique ... toute semée ... de complots, dont la trame va se développer aisément" (dixit le comte d'Avrigny). Il se met cependant à la tâche avec fougue, essayant de faire cesser les divisions dans les rangs vendéens et d'imposer un plan de campagne. Vainqueur à Laval et à Château-Gontier, il est battu à Dol et au Mans. Il cherche alors à sauver "ce qui reste de la Vendée errante", en repassant la Loire. Par manque de bateaux, ce passage tourne au désastre (16 décembre 1793). Seuls, Monsieur Henri, Stofflet, La Ville-Baugé peuvent franchir le fleuve avec un petit peloton. Abandonné de ses hommes, le généralissime n'est plus qu' "un proscrit, qu'une fatigue intense saturait dans tout son corps". La Rochejaquelein ne se laisse pas abattre, il veut reprendre le combat et regrouper une nouvelle armée. Au 24 janvier 1794, il a autour de lui un millier d'hommes. Il s'empare de Chenillé, pousse vers Nuaillé. Le 28 janvier, il s'y heurte " à une escouade d'incendiaires " et engage la poursuite avec quelques cavaliers. Un Bleu est rejoint. Monsieur Henri le somme de se rendre : l'homme répond en tirant. Le "jeune héros" est tué sur le coup, fauché en pleine jeunesse, il n'avait pas vingt-deux ans... Qui sait ce qu'il fut devenu ! ... (Parole de Napoléon à Sainte Hélène). Il est intéressant de noter que parmi les morts du combat de Laval (22 octobre 1793) où La Rochejaquelein fut vainqueur, figurait un de ses anciens camarades de Sorèze, d'un an son cadet, le capitaine d'artillerie légère Joseph Marie de Barris du Boirat, âgé de 20 ans, neveu de l'ancien prieur de l'Ecole Dom Despaulx. Son buste date de 1858. L'éloge Sa biographe sur Roglo.eu et sur Geneanet Louis François Richard | Barthélémy baron de SAIZIEU de COURBOULES (1783-1790) + 1842 ![]() Il est inhumé au Père Lachaise dans le carré des généraux d'Empire et son buste a été inauguré à l'Ecole en 1899. Sa biographie sur Roglo.eu Jules Antoine, Baron PAULIN | (1792-1795) + 1876 ![]() Naples, Prusse, Eylau, Golymin, Friedland, Bautzen, Burgos, Eckmühl, Essling, Wagram. Directeur des fortifications de Paris. 48 ans de service, 12 campagnes, c'est lui qui à Friedland disait à Napoléon : "Sire, la journée est trop belle pour ne pas la voir finir !". Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Antoine Adolphe de MARBOT | (1793-1799) + 1844 ![]() D'abord élève à Effiat, il arrive à Sorèze le 19 décembre 1793 et en sort en 1799, passe peu de temps à Sainte Barbe et s'engage sous le général Lefebvre. Aide de camp de Bernadotte au moment où celui-ci conspirait contre Bonaparte, il est incarcéré, libéré et incorporé le 2 mai 1800 à la 14ème brigade et rejoint l'armée qui est disposée à attaquer l'Autriche en passant par l'Italie et l'Allemagne. Lors du siège de Gênes où son père sera tué, Marbot est blessé le 5 prairial de l'an VIII par un coup de feu et un coup de sabre. Bonaparte l'envoie à Pondichéry, il repart ensuite pour l'Indonésie. Au cours d'une bataille dans les mers de Chine, il est blessé à la tête par une balle est prisonnier par les Anglais. Libéré et de retour en France, il part pour une mission à Manille. Il gagne Acapulco au Mexique, fait naufrage au Chili. Il repart à l'île Bourbon (aujourd'hui la Réunion) où est fait à nouveau prisonnier et enfermé au Cap. Il s'évade et il retourne en France par Rio de Janeiro et les Etats-Unis (septembre 1806). Aide de camp d'Augereau, il combat à Iéna, Eylau. Passe en Espagne, combat à Tudela, en Navarre, est blessé et fait prisonnier. Il s'évade par le Maroc, rejoint l'armée du Portugal, participe en tant que chef d'escadron à la campagne de Russie où il reçoit une nouvelle blessure, est à nouveau fait prisonnier. Mis en demi-solde à la Restauration, il reprend du service en 1830 comme colonel, est promu maréchal de camp. Il meurt à Bra, près de Tulle, le 2 juin 1844. https://gw.geneanet.org/garric?n=de+marbot&oc=&p=antoine+adolphe ** Jean-Baptiste Antoine Marcellin, | Baron de MARBOT (1793-1798) + 1854 ![]() Né le 18 août 1782 au château de Larivière (Corrèze), comme son frère Adolphe, dans la belle et riante vallée de Beaulieu. A 8 ans, il est mis en pension à Turenne dans un collège de filles. Trois ans après, il arrive à Sorèze le 19 décembre 1793, il y restera jusqu'à l'âge de 16 ans, en 1798. Engagé volontaire au 1er hussards, il suit en Italie son père, le général Marbot, se bat à Marengo et gagne en 1803 ses épaulettes de lieutenant. Il participe à toutes les campagnes de 1805 à 1807, est blessé à Eylau, se bat ensuite en Espagne, où il reçoit deux nouvelles blessures. En 1809, l'Allemagne, Essling et sa cinquième blessure. Il retourne en Espagne (1810), prend part comme colonel à la campagne de Russie, commande à Waterloo le 7ème hussards et y est blessé pour la douzième fois. Remis en activité en 1829, il sert l'année suivante comme général et aide de camp du duc d'Orléans. Il se bat en Afrique, est mis d'office à la retraite en 1848 et meurt à Paris en 1854. Pair de France. Grand Officier de la Légion d'Honneur, après vingt deux campagnes et treize blessures, quatre grands sièges, soixante et un combats, quatre-vingt quatre batailles. * Simon BOLIVAR | (1795-1798) + 1830 ![]() C'est par erreur que fut érigé en 1906 un buste au "Libertador", qui n'a jamais été élève à Sorèze, et qui n'a pu, tout au plus, qu'y venir en visiteur plusieurs fois de 1802 à 1806 pour voir ses neveux Anacleto Clemente et Pablo Secundino Clemente. C'est tout de même un honneur pour notre Ecole que de jouir d'une telle réputation qu'on n'ait pu supposer pour ce grand homme une autre formation que celle qu'il y aurait reçue ! Cependant, si Bolivar figure sur les palmarès de l'Ecole de 1795 à 1798, on peut raisonnablement penser qu'il fut sorézien ! Décédé le 17 décembre 1830 dans l'abandon, à Popayan, en Colombie. Sa vie n'avait été qu'une ardente chevauchée dans l'Idéal, sa mort fut celle d'un philosophe et d'un saint. Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 4 juin 1906. Une intéressante étude du Père De Metz Raymond Jean François-Marie LACAVE, | Baron de LAPLAGNE-BARRIS (1797-1805) + 1857 ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Maurice Hugues DESTREM | (1800-1804) + 1855 Né le 31.7.1788 à Fanjeaux. Général en chef du Génie. Envoyé par Napoléon Ier en Russie. | Organisateur des canaux, routes et voies ferrées de l'Empire Russe. Créateur des fortifications de Cronstad. Mort à Saint Pertersbourg le 10 novembre 1855. Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. ** Frédéric BASTIAT | (1814-1820) + 1850 ![]() Il mourut lors d'un voyage à Rome le 24 décembre 1850. Il est inhumé dans l'église St Louis des Français à Rome. Buste inauguré en février 1987 lors du colloque de Sorèze consacré à sa personnalité et à ses idées. Vital Dubray a sculpté son monument à Mugron (Landes) : le buste en bronze a été fondu sous le régime de Vichy et restitué après la guerre. Un article lui est consacré dans notre galerie de portraits. * Le T.R.P. | Henri-Dominique LACORDAIRE (1854-1861) + 1861 Né en 1802. On connait la brillante carrière du journaliste, de l'orateur sacré, du restaurateur en France des Dominicains. Désireux de leur confier des tâches d'éducation, il fonde en 1852 le Tiers-Ordre Enseignant. Il reçoit l'Ecole en 1854, la relève et la gouverne jusqu'à sa mort, le 21 novembre 1861. | Pour une biographie de Lacordaire, consulter la page Histoire. Philippe Emile BRASSINNE | (1817-1823) + 1885 ![]() Premier Président de l'Association Sorézienne de 1882 à 1885. Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Marie Auguste Roland | LEVASSOR-SORVAL (1816-1826) + 1885 Né le 23 mars 1808 au Moule, en Guadeloupe. Saint-Cyrien 9ème promotion 1826-1828. Général de division. Commandant du 2ème Corps d'armée de Versailles. Campagne d'Algérie, Guerre de 1870 : Rezonville, Gravelotte, Saint Privat. Inspecteur général d'Infanterie. Décède à Aix dans son château de la Tourette le 24 novembre 1885. Grand officier de la Légion d'honneur. | Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 4 juin 1906. David-Gabriel Félix BORREL | (1818-1825) + 1857 ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Emile GRAND | (1819-1826) + 1836 Né en 1810 à Montauban. Polytechnicien. Capitaine du Génie. Construisit le camp de Boufarik, aida Bugeaud dans sa lutte contre Abd El Kader. Après avoir décimé les troupes d'Abd El Kader entre Tafna et Tlemcen, il est tué au siège de Constantine le 23 novembre 1836. | Buste sculpté en 1858. Clément VERNHET DE LAUMIERE | (1821-1826) + 1863 ![]() ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 27 mai 1901. "(...) Le colonel de Laumière prit part à la guerre d'Italie en qualité de commandant de la réserve générale de l'artillerie, et fut fait officier de la Légion d'honneur, à Milan, le 15 juillet 1859. Nommé colonel du régiment d'artillerie à cheval de la garde impériale, il occupait cette position depuis trois ans lorsqu'il fut appelé à prendre le commandement de l'artillerie du corps expéditionnaire du Mexique, commandement dans lequel il fut maintenu malgré sa promotion au grade de général de brigade, qui eut lieu le 12 août 1862, quelques jours avant son départ de France. C'est à l'assaut de Puebla, le 29 mars 1863, au moment où, placé dans la quatrième parallèle, à soixante mètres de la brèche, il observait les progrès de nos soldats, que le général de Laumière a été frappé d'une balle à la tête. Sa première parole, en revenant à lui, fut pour ordonner d'approvisionner l'infanterie de nouvelles cartouches. Explorée par les hommes de l'art, sa blessure ne fut pas d'abord considérée comme mortelle, et les premières dépêches reçues à Paris exprimaient des espérances de guérison qui ne se sont malheureusement pas réalisées. Le délire s'empara de lui dans la journée du 5 avril,et il succomba la nuit suivante. (...)" (in "Histoire de la guerre du Mexique", de Félix Ribeyre, Eugène Pick de l'Isère Editeur, Paris, 1863). Jean-Marie-Raymond-Théobald | De BENTZMANN (1823-1830) + 1870 Né le 8 mai 1812 à Malines - Belgique. Polytechnicien. Général de division. Expédition de Chine. Combat de Pa-Li-Kao. Blessé au siège de Paris le 26 août 1870, il est mort dans la nuit du 25 au 26 décembre 1870. | Officier d'artillerie, il est envoyé en Algérie (1837). Officier d'ordonnance de La Moricière, il reçoit peu après un commandement à Gherchel et la croix (1842). Adjoint à la direction de Toulouse (1843), il passe aux forges du Midi (1844), à la poudrerie de Toulouse (1846). Il est adjoint au commandant de l'artillerie à Oran. Mis à disposition de la commission de défense nationale de 1848, il est nommé officier d'ordonnance du ministre de la guerre, avant d'être adjoint au commandant du 3e arrondissement des forts de Paris, puis (1849) au Dépôt central. Il accompagne La Moricière à Saint-Petersbourg. Chef d'escadron (1854), sous-chef d'état-major à l'armée d'Orient (1855), lieutenant-colonel, sous-directeur à Lyon, il devient colonel du 10e RA. Il commande l'artillerie du corps expéditionnaire en Chine (1860). Après Palikao, il est promu général. Général de division (1870), membre du comité des fortifications et inspecteur général, il commande les forts et l'artillerie de l'enceinte de Paris (rive gauche) en août 1870 Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 27 mai 1901. Etienne Gabriel Edmond | NAYRAL DE BOURGON (1826-1832) + 1893 Né le 10 novembre 1813 à Montpellier. Saint Cyrien. Général. 14 campagnes (Algérie plusieurs fois, Crimée, Malakoff, Alma, Sabastopol, guerre de 1870 : Rezonville, Saint Privat). Commandeur de la Légion d'Honneur. Décédé le 17 mars 1893 à Paris. | Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 4 juin 1906. Charles Marie Esprit ESPINASSE | (182x-183x) + 1859 ![]() ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 27 mai 1901. Sa biographie sur Roglo.eu Jean Pierre Hippolyte Aristide LIEUSSOU | (1830-1833) + 1858 ![]() ![]() Créateur avec De Lesseps du Canal de Suez. Les Soréziens du siècle dit à propos de Lieussou : LIEUSSOU JEAN-PIERRE-HIPPOLYTE-ARISTIDE Ingénieur hydrographe de la marine.
Que quelqu'un vienne à citer l'isthme de Suez, et chacun de vous répondra en écho : De Lesseps. Avec plus de justice, nous ajouterons : Lieussou. Si de Lesseps fut le geste qui indique le problème à résoudre, notre camarade eut l'esprit qui cherche, pèse, discute, combine, établit les équations et trouve l'X. de la solution définitive. Nous allons en faire la preuve.
Jules François Hilaire CHAMBRELENT | (1828-1834) + 1893 ![]() ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 18 juin 1959 en présence de Georges Bidault le même jour que le préfet du Tarn, Monsieur Doublet, décernait au père Lamolle, les insignes d'officier des Palmes Académiques. NUBAR PACHA | (1836-1840) + 1899 ![]() ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 27 mai 1901. La photo ci-contre est celle de sa statue, à Alexandrie, prise en 1908. Le Réverend Père | Marie-Pierre-Louis-Alphonse HOULES (1844-1851) + 1886 ![]() Participe au siège de Paris 1871. Après l'assassinat du Père Captier par les Communards en 1871, il revient à Arcueil dont il est prieur de 1874 à 1883. Vicaire général de la Congrégation des Dominicains enseignants en 1883. Il décède subitement à Coublevie le 6 août 1886. Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899 Gilbert Marie Alexandre de SEVERAC | (1847-1850) + 1897 Baron de Severac ![]() Gilbert de Séverac demeura longtemps ainsi dans la familiarité des maîtres qui imprimèrent à son talent un caractère de sûreté, de tenue et d'élévation. Il garda de leur enseignement la probité d'un dessin irréprochable, le culte de la ligne et du style et en reçut aussi l'inspiration pour de grandes compositions mythologiques, surtout pour d'autres d'un sentiment chrétien très intense. Mais il délaissa bientôt les vastes ordonnances pour s'attacher presque exclusivement au portrait. Il était doué de l'aptitude spéciale qui saisit promptement le caractère dominateur des physionomies humaines et les discerne les unes des autres. Avant tout, cet artiste à l'âme tendre était un sensitif. Il pénétrait dans l'intimité de l'être, surtout des êtres aimés, et savait tracer sur leur regard et sur leurs lèvres l'expression de leur sentiment et de leur pensée. Aussi, les meilleurs de ses portraits sont-ils ceux de tous les siens et particulièrement ceux de. ses enfants hien-aimés. Ce coeur affectueux et doux n'avait pas tardé, en effet, à goûter la joie réservée à ceux qui se donnent, en s'unissant par un mariage, que le coeur seul décida, à la femme d'élite qui, mêlant à la sienne la direction élevée qu'ils donnèrent à l'éducation de leurs enfants, fit de chacun d'eux un privilégié de l'art. Le portrait, d'ailleurs, le ramenait sans cesse vers la nature et lui donnait, par chacun de ses modèles, l'impulsion nouvelle de sincérité et de vérité qui se serait perdue peut-être dans des compositions conventionnelles. Sa facture prit une liberté, une franchise d'exécution qui se tenait d'ailleurs toujours aussi loin des excentricités devenues à la mode que des poncifs surannés. Il se pourrait, fût-il dit un jour, que ce fût vieux jeu; ce qu'il y a de sûr, c'est que c'était la nature. Quelques-uns de ses portraits s'élèvent jusqu'au style par l'intensité du caractère, et l'un de ceux-là, celui du P. Ligonnet, demeurera à un double titre l'une des chères gloires de l'École. Si la tendresse guida sa main jusque dans les profondeurs des âmes chères, sa sympathie naturelle lui faisait improviser dans quelques coups de crayon, de fusain surtout, des portraits d'amis qui seront un document pour l'histoire du mouvement de l'art à Toulouse; ainsi, le groupe des familiers de l'atelier de Garipuy, vers 1868, où figurent Jules Buisson, Bladé, de Voisins-Lavernière, Leblanc du Vernet, Roschach, d'Uston, ainsi que celui d'autres artistes ou patrons de l'Union artistique qui compte déjà dix-huit années d'existence. Gilbert de Séverac en fut le président, aussi aimé qu'autorisé, dès son origine. Ses conseils, que ce modeste ne donnait que lorsqu'on les lui demandait, toujours avec autant d'empressement que de discrétion, furent toujours écoutés avec respect parce qu'il joignait l'exemple au précepte. Travailleur assidu, jusque dans les jours où sa main défaillante commençait, avant l'heure, à lui refuser son service, il n'avait jamais cessé de s'élever dans l'interprétation du beau entrevu. A travers les traits, il voyait de plus en plus l'empreinte du Divin Créateur. Le séjour presque continu dans la petite ville de Saint-Félix ne l'éloignait pas des inspirations nobles et hautes que la solitude entretient parfois dans les belles âmes aussi sûrement que le contact avec les ateliers d'artistes et les musées. Il se plaisait à y vivre au milieu de sa belle famille. Combien souvent son regard se dirigeait vers les montagnes et les ombrages de Sorèze où il avait puisé peut être la passion pour les horizons vastes, et pour le beau réalisé dans la création qui a charmé sa vie! C'est dans cette retraite familiale que s'est éteint, après deux années de souffrances, le 17 novembre 1897, cet homme de bien, ce coeur fidèle, cette âme attachée à sa foi religieuse et à ses traditionnels principes. Les amis nombreux accourus de toutes parts autour de son cercueil témoignaient, par leur émotion douloureuse, de la place qu'avait tenue dans le cadre volontairement modeste de sa vie de famille et d'amitié cet artiste qu'avait éclairé sans cesse la flamme de l'idéal. Son buste, par Lamasson, figure dans la Salle des Fêtes et fut inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Le R.P. Louis-Emmanuel | BARRAL DE BARET (1849-1853) + 1897 ![]() Dès son entrée à l'École, s'il ne fut pas l'élève le plus brillant dans ses études, il conquit sur ses condisciples une grande autorité morale par la fermeté et la noblesse de son caractère. Cet ascendant ne fit que s'accroître, lorsque le Père Lacordaire eut pris la direction de la vieille École bénédictine. Les anciens condisciples de Barral dirent qu'il fut, parmi eux, l'âme de la résistance énergique contre un groupe de jeunes esprits forts dont ils triomphèrent, grâce à sa vaillante ardeur, dans une longue lutte souvent invisible à l'oeil des maîtres, mais où la foi des enfants était en danger. Le connaisseur d'âmes qu'était Lacordaire remarqua bien vite le doux et franc regard de ce jeune homme qui s'attachait à sa personne avec une admiration passionnée. L'ayant étudié de près, il lui donna toute sa confiance en le nommant sergent-major de l'École et président de l'Institut qu'il venait d'organiser comme une section d'élite, destinée à promouvoir le travail et la vertu par l'encouragement de l'exemple, si efficace quand il s'exerce entre camarades. Le P. Lacordaire ne se contenta pas de distinguer son élève par ces marques d'estime et de confiance; il en fit, malgré les distances, son ami de prédilection, l'Emmanuel auquel il adressait les Lettres à un jeune homme sur la vie chrétienne, où il l'appelait: « L'honneur de l'École de Sorèze ». A ce moment, BarraI venait de quitter le Collège pour suivre les cours de l'École d'agriculture de Grignon dont il obtint, à sa sortie, le diplôme officiel. Mais l'empreinte faite sur l'âme du jeune homme par le grand religieux avait été si profonde qu'il se sentait étranger à toute ambition humaine et ne pouvait se donner qu'à Dieu seul. Ce fut au lit de mort du P. Lacordaire, dont il était venu recevoir le suprême adieu, qu'Emmanuel sentit se confirmer irrévocablement l'appel de Dieu. Après quelques délais accordés aux désirs de sa famille, il se rendait au couvent de Chalais et y commençait son noviciat sous la direction d'un de ses aînés soréziens. Après avoir prononcé ses voeux, le P. Barral fut envoyé à Arcueil, auprès du P. Cartier, pour l'aider dans la fondation de l'École Albert-le-Grand. Là, comme économe d'abord, et plus tard comme censeur, le jeune religieux, associé aux vicissitudes de l'œuvre naissante, s'applique à mettre en pratique les enseignements de son illustre maître et à reproduire les exemples de son dévouement à la jeunesse. Après les premiers désastres de la guerre de 1870, le P. BarraI demanda et obtint un poste d'aumônier militaire. Attaché, avec le P. Baudrand, à la neuvième ambulance de la Presse, il se dépensa sans compter pour exhorter les mourants, secourir les blessés et distribuer à tous les consolations religieuses el les soulagements qu'il était possible de se procurer. Au retour de la campagne, il prenait un peu de repos à Coublevie où il apprit la captivité et la mort de ses frères d'Arcueil dont il envia le glorieux sacrifice. Il vint reprendre sa tâche avec une ardeur que ces événements avaient attristée sans l'amoindrir. Par son dévouement toujours modeste et désintéressé, il prit une part bien efficace dans le relèvement et l'extension de cette École, où il s'efforçait de susciter les entraînements généreux et les nobles efforts qui avaient enthousiasmé ses jeunes années soréziennes. Pendant trente ans consécutifs, le P. BarraI fut à Arcueil l'homme de tous les dévouements et de toutes les situations, toujours disposé à remplir les fonctions les plus difficiles, à rendre les services les plus ingrats dans les postes les plus humbles, comme les plus élevés. Surveillant de discipline, professeur, censeur, sous-prieur et prieur, pendant ces trente années, il a été le confident, le serviteur, le père et l'ami de tous ceux qui, à un titre quelconque, réclamaient de lui un secours ou un conseil. Ainsi s'expliquent l'émotion et les regrets que suscita son départ d'Arcueil, lorsque, en 1893, ses supérieurs le désignèrent pour remplir à Coublevie l'importante charge de maître des novices. Il lui en coûta de quitter Arcueil, théâtre de labeurs de sa jeunesse et de sa maturité, et de s'éloigner de la tombe de ses frères. Ce fut un douloureux détachement qu'il accomplit sans faiblesse pour le bon Dieu. Il apportait à sa nouvelle tâche la générosité et le dévouement qui, depuis le début de sa carrière religieuse, n'avaient fait que grandir en lui. Mais ses forces, qu'il n'avait jamais ménagées, devaient le trahir brusquement. Saisi, au mois de novembre 1896, par une première attaque de paralysie, il put d'abord se remettre assez pour être lransporté dans sa famille dont les soins affectueux semblaient devoir lui procurer un rétablissement plus prompt et plus complet. Au mois de mai suivant, le désir de se rapprocher d'Arcueil et de se trouver dans une atmosphère plus conforme à sa vocation lui fit entreprendre un long voyage dans l'espoir d'achever sa convalescence, chez les Dominicaines de Châtillon dont il avait été le directeur spirituel pendant plusieurs années. C'est là qu'une nouvelle attaque le mit bientôt à toute extrémité, sans lui enlever la lucidité de son esprit ni l'attachement passionné aux intérêts des âmes et à l'œuvre de sa Congrégation. Il en donnait, la veille de sa mort, une suprême et émouvante manifestation en confirmant par sa déposition orale, devant les promoteurs de la cause des martyrs d'Arcueil, le témoignage déjà exprimé dans un mémoire auquel il avait consacré ses derniers efforts. Par cet acte de piété filiale et religieuse se consomme et se résume la vie de ce noble fils du P. Lacordaire et de Sorèze. Après avoir été vraiment l'honneur de Son École, Emmanuel Barral laisse à ses camarades et à ses successeurs un digne exemplaire de l'éducation qu'il avait reçue et dont il a transmis fidèlement le flambeau. Le Père Barral est mort le 2 juin 1897 à Chatillon, et a été inhumé à Arcueil. Son buste, en terre cuite, date de 1885. Michel Henri SERRES DE GAUZY | (1851-1858) + 1901 ![]() Un des élèves chéris du Père Lacordaire. Sergent major 1857-1858, il aura la joie d'être nommé Etudiant d'honneur par le Père Lacordaire le 11 août 1858. Magistrat au barreau de Castelnaudary, maire de cette ville de 1865 à 1870. Contribua à l'érection de la statue du Père Lacordaire. Président du comité pour l'érection de la statue. Président du Conseil d'administration de l'Ecole en 1898. Vice-président de l'Association Sorézienne, puis président de 1899 à 1901. Henri avait pour Lacordaire une véritable affection filiale. Le grand dominicain devint l'ami de la famille, et chaque année aux vacances il venait en villégiature au château de Feindeille où l'on conserve pieusement la chambre de cet hôte illustre. C'est sous la direction d'Henri que fut rétabli le magnifique dortoir des Collets rouges, la restauration complète de la division des Bleus, l'assainissement et la réouverture de la cour des Jaunes ainsi que le salon des professeurs. Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 27 mai 1901. Etienne Marie Victor LAMY | (1856-1858) + 1919 ![]() Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 23 mai 1926. Marius-Auguste-Hyacinthe DOUZANS | (1859-1865) + 1898 ![]() ![]() Au 1er janvier 1881, sur le "MYTHO", affecté au service réguliers des transports pour la COCHINCHINE (Pierre Charles DEWÂTRE, Cdt). Au 1er janvier 1885 (nomination du 21 juillet 1883), commandant le torpilleur N°45, auprès du Vice-amiral Amédée COURBET, Commandant en chef l'Escadre d'Extrême-Orient. Le 23 août 1884 au matin, le Lieutenant de vaisseau DOUZANS commandait le torpilleur N°46 au combat de FOU-TCHÉOU, chargé de porter son engin explosif contre la carène du croiseur "YANG-OU". L'attaque réussit, la torpille de 13 kgs, poussée au bout de la hampe vient exploser au milieu bâbord du "YANG-OU". Le croiseur chinois doit aller s'échouer pour éviter de couler. Un obus atteint le 46 et crève la chaudière. Immobilisé mais ayant rempli sa mission, il dérive en aval et va mouiller près des navires américains et anglais, dont les équipages le saluent de leurs acclamations. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 octobre 1884 Capitaine de frégate le 23 octobre 1885. Au 1er janvier 1886, il est à Toulon. Officier de la Légion d'Honneur, le 3 mai 1889. Le 7 mars 1892, Commandant l'aviso-transport "DRAC", Station navale de TERRE-NEUVE". Capitaine de vaisseau le 10 février 1893 Le 1er janvier 1894, Commandant le croiseur "SUCHET" en essais à Toulon, puis en 1895, en Escadre de Méditerranée. Au 1er janvier 1896, il est à Toulon. Il Commande le "SUCHET" en 1895. Au 1er janvier 1897 (nomination du 23 octobre 1896), Chef de la Division navale de COCHINCHINE, et commandant la "TRIOMPHANTE", Ponton stationnaire à SAÏGON, guidon du Chef de division. Campagnes de Tunisie, de Tonkin et de Chine, héros de Fou-Tchéou. Commandant de la Division navale de Cochinchine. Créateur du port militaire de Saïgon. Mourut le 10 novembre 1898 à Djibouti des suites de la guerre en Chine. Buste inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 22 mai 1899. Sa page dans l'espace tradition de l'Ecole Navale Sa biographie sur Geneanet Marie Joseph François-Henri | LAPERRINE D'HAUTPOUL (1871-1876) + 1920 ![]() Général de brigade en 1912. Grande Guerre. Participe aux combats d'Ypres, à Verdun, doit repartir en 1917 au Sahara à cause des insurrections. Liautey le nomme commandant des territoires sahariens où la situation s'est détériorée depuis l'assassinat du Père De Foucault le 1er décembre 1916. Général de division en 1918. Mort le 5.3.1920 au Sahara après un accident d'avion, victime de son dévouement. Il se laissa mourir de faim et de soif pour que ses camarades survivent. Il était l'ami du Père de Foucault, il est enterré à côté de lui au Hoggar. Son buste fut inauguré le 1er juin 1925 en présence du général d'armée D'Amade. Sa dépouille mortelle repose aujourdh'hui dans le cimetière Saint Michel de Carcassonne. Déodat de SEVERAC | (1886-1890) +1921 Baron de Severac ![]() ![]() Dessin de J Diffre en 1913 Né le 20 juillet 1872 à St Félix-Lauragais, fils de Gilbert de Séverac (1847-1850). Compositeur de musique.
![]() Décédé le 24 mars 1921 à Céret, où il s'était établi en 1910. Il s'était marié à Béziers avec Henriette Tardieu le 25 mai 1913, dont il eut une petite Magali en 1916. Chevalier de la Légion d'Honneur. Son buste fut inauguré le 1er juin 1925, lors de la Pentecôte. Voir www.musimem.com dans le chapître ORGUES et ORGANISTES. Autres portraits et photos sur BNF/Gallica. Et sa biographie sur Sa biographie sur Geneanet Jean GABOLDE | (1895-1898) + 1911 Né le 22 juin 1882 à Saint Pons. Enseigne de vaisseau. Victime de son dévouement lors de la catastrophe du cuirassé "Liberté", en rade de Toulon, le 25 septembre 1911. | Buste signé Auguste Metgé inauguré lors des fêtes de Pentecôte le 20 mai 1929. Jean Gabolde sur Lauragais patrimoine Généalogie de Jean Gabolde ** Jean MISTLER | (1902-1911) + 1988 ![]() Il fit ses études primaires et secondaires au collège de 1902 à 1911 où son grand-père maternel, Monsieur d'AURIOL était professeur de musique. Brillant écolier, il entra après son baccalauréat au lycée Henri IV puis à l'École Normale Supérieure. Secrétaire d'État puis Ministre des P.T.T. dans le gouvernement de DALADIER en 1934 et faisait partie des jeunes turcs de ce cabinet. Président, à la veille de la seconde guerre mondiale, de la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des Députés, maire de Castelnaudary et député radical pendant sept ans (1935-1942). Il démissionna de tous ses mandats quand il comprit, en 1942, que le gouvernement du Maréchal PETAIN courait à l'échec. Plus tard, il devint directeur littéraire. Bon écrivain, il fut élu à l'Académie française en 1966. A l'occasion de son élection, il fit sculpter sur la poignée de son épée d'Académicien le clocher de Sorèze vu de la cour des Rouges. Il occupa ensuite à partir de 1973 le poste de Secrétaire perpétuel de l'Académie Française pendant de nombreuses années. Il fut longtemps Président de l'Association Sorézienne. Il mourut à Paris le 11 novembre 1988. Il est enterré à Sorèze, dans la tombe de sa famille, la première tombe à droite en entrant dans le cimetière neuf ("le champ de Perète", Perète était peut-être le nom ou le surnom du propriétaire du champ quand la commune l'a acheté, vers 1840, pour faire le nouveau cimetière). Les obsèques de Jean MISTLER furent l'occasion d'une des dernières cérémonies à laquelle l'École de Sorèze, avec sa fanfare et ses cinq cents élèves en uniforme, participa pour honorer un de ses fils, avant sa fermeture en 1991. ** Gabriel D'ARBOUSSIER | (1919-1925) + 1976 ![]() Ancien Président de l'Association Sorézienne, Parlementaire Français, Ministre et Ambassadeur du Sénégal, décédé à Genève le 21 décembre 1976. Wikipedia dit : Né d'un père gouverneur de Nouvelle Calédonie en 1923-1925 et 1929-1930 (issu d'une riche famille de planteurs de la Haute Garonne) et d'une mère musulmane descendante d'El Hadj Omar, Gabriel d'Arboussier commence dans les années 1930, après des études dans les facultés de droit de Paris et de Toulouse puis l' École coloniale, une carrière d'administrateur des colonies (de Nouvelle Calédonie en 1923-1925 et 1929-1930). Dès 1946, député du Gabon à la 1ère assemblée constituante, il est, avec Houphouët-Boigny un des fondateurs du Rassemblement démocratique africain (RDA), dont il devient secrétaire général. La même année, il est coopté par son parti pour être conseiller de l'Union Française (pour la Côte d'Ivoire). En 1949, vice-pdt du Mouvement mondial des partisans de la paix, il voyage à travers le monde. Son périple en URSS lui fait comprendre que l'avénement rapide du communisme en Afrique parait très hypothétique. Personnage haut en couleur, cultivé et brillant, d'Arboussier ne tarde pas à entrer en conflit avec Houphouet-Boigny dans la direction du RDA. Proche du PCF, il reproche à son aîné son rapprochement graduel vers le MRP. Cette opposition décidée lui vaut de perdre ses mandats au RDA et à l'Union Française. Premier-Vice-Président puis Président du Grand Conseil de l'AOF de mars 1958 à janvier 1959. Après la vague des décolonisations, devient ministre de la justice au Sénégal (1960-1962). Puis, il entame une carrière de fonctionnaire international : * Directeur adjoint de l'UNESCO de 1963 à 1964 et ambassadeur en France à la même date ; * Directeur adjoint de l'Institut de Recherche de l'ONU (1965-1966) ; * Nommé ambassadeur en RFA en 1974.
Texte du discours d'inauguration de son buste le 3 juin 1979 Né le 14 janvier 1908 à Djenné (Mali), fils d'Henri D'Arboussier gouverneur des colonies et de Aminata Ali Koita, princesse Mossi, apparenté au Grand Marabout El Hadj Seidou Nourou Tall, Gabriel Marie D'Arboussier fut tout au long d'une vie professionnelle aux activités variées — administrateur, homme politique, diplomate, législateur, enseignant — "un brillant avocat de la cause du Tiers-Monde". Ayant étudié à Sorèze, licencié en droit de l'Université de Paris, diplômé la même année de l'École Nationale de la France d'Outre-mer, il commence sa carrière comme administrateur. Il occupera successivement les fonctions suivantes : Commandant du territoire de Yako (1941), Directeur du Bureau politique de la Côte d'Ivoire (1943) et Directeur du Bureau politique du Gouverneur général d'Afrique Équatoriale Française (1944-1945). A parir de 1945, il a été parlementaire en Europe comme en Afrique. C'est ainsi que, en sa qualité de législateur, il a participé à la rédaction des constitutions françaises de 1945 et 1958. Il a été Vice-Président de l'Assemblée de l'Union française en 1947 et Président du Grand Conseil de l'Afrique Occidentale Française. Il prit part plus tard à la rédaction de la constitution fédérale du Mali (1959) et à celle de la République du Sénégal en 1962. A partir de 1959, il a été membre de la première Assemblée Nationale élue du Sénégal. En tant que Ministre de la Justice du Sénégal (1960-1962), il a été l'auteur de plusieurs lois fondamentales dont celle sur la nationalité. Il a aussi réorganisé l'administration judiciaire du Sénégal. Avocat, il a, de 1953 à 1960, exercé devant les tribunaux de Dakar et de Paris. Il a été l'un des co-fondateurs, en 1946, avec Félix Houphouet-Boigny (ex Président de la Côte d'Ivoire) du Mouvement National d'A.O.F connu sous le nom de Rassemblement Démocratique Africain (R.D.A). Diplomate, il a été aux Nations Unies, en 1960, le chef de la délégation de son pays. Il a aussi été, en 1961, le Représentant du Sénégal aux négociations sur le Marché Commun. Il a aussi été Ambassadeur en France en 1963 et 1964, assumant en même temps les fonctions de délégué permanent à l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO). En ce qui concerne sa carrière d'enseignant, Gabriel D'Arboussier a été Membre du Conseil de l'Université de Dakar (1957-1964). A partir de 1958 il a été membre du Conseil d'Administration de l'Institut d'Étude pour le Développement Économique et Social (IESDES) de l'Université de Paris. En 1966, il a été fait Docteur Honoris Causa de la Seton Hall University de New Jersey. En dépit de ces diverses carrières, Gabriel D'Arboussier a eu une constante activité journalistique. C'est ainsi qu'il a, au cours des années 50, dirigé la revue "Réveil" organe du Rassemblement Démocratique Africain. A partir de 1961, il a été Président du Conseil d'Administration de la revue mensuelle "La Vie Africaine". Conférencier international, il a participé à des séminaires et des séances académiques en Afrique, en Europe, dans les Amériques et en Asie. Il a notamment donné lecture de sa conférence "une nouvelle dimension de l'homme" le 29 janvier 1965 dans la cadre de l'Année Internationale de la Coopération. En janvier 1967, le Pape Paul VI lui a demandé de remplir les fonctions de Consultant au sein de la Commission Pontificale pour l'étude des problèmes de justice et de paix. Il est l'auteur de nombreux articles et études sur des sujets divers. Il a aussi écrit un livre : "L'Afrique vers l'unité". Il termine sa carrière de diplomate comme ambassadeur du Sénégal à Bonn en 1969. Depuis lors, tout en conservant des liens étroits avec de nombreux dirigeants africains, il vivait une sorte de demi-retraite à Genève, se consacrant à un important travail en faveur de la santé et de l'immunologie en Afrique jusqu'à sa mort le 21 décembre 1976. Gabriel D'arboussier, qui a été Président de l'Association Sorézienne pendant de nombreuses années, était : Grand Croix de l'Ordre National du Sénégal. Commandeur de la Légion d'Honneur. Grand Croix du Mérite Allemand. Grand Croix de l'Ordre National du Cèdre du Liban. Commandeur des Palmes Académiques. Commandeur du Million d'Éléphants et du Parasol blanc. Commandeur de l'Ordre du Mérite Français d'Outre-mer. Médaille d'Honneur pour Belles Actions.
La salle des Illustres de l'Abbaye-École de Sorèze | ![]() Prix de vente : 30 € au Point Accueil de l'Abbaye-École (+ 4 € de frais de port si envoi par la poste). |
Philippe Houbart
1 - drapeau du défilé du bicentenaire de l'École royale militaire, 1976
2 - drapeau aux armes du Languedoc
3 - drapeau de La Rochejaquelein
4 - drapeau donné par Louis XVIII à l'École spéciale militaire, 1820
5 - le même, revers
6 - le même, cravate
7 - drapeau de l'École sous Lacordaire, 1854
Le père Lacordaire avait désiré un drapeau aux couleurs des 3 divisions, Rouge, Bleu et Jaune.
Cette étoffe de laine fut sortie pour la première fois depuis 84 ans des salons de l'Eveché, portée par le Président de l'Association Sorézienne, Jacques Robin (1924-1929). Ce drapeau a disparu.
8 - drapeau de l'École, années 1890-1900
9 - drapeau de l'École, années 1940
2 - drapeau aux armes du Languedoc
3 - drapeau de La Rochejaquelein
4 - drapeau donné par Louis XVIII à l'École spéciale militaire, 1820
5 - le même, revers
6 - le même, cravate
7 - drapeau de l'École sous Lacordaire, 1854
Le père Lacordaire avait désiré un drapeau aux couleurs des 3 divisions, Rouge, Bleu et Jaune.
Cette étoffe de laine fut sortie pour la première fois depuis 84 ans des salons de l'Eveché,
portée par le Président de l'Association Sorézienne,
Jacques Robin (1924-1929). Ce drapeau a disparu.
8 - drapeau de l'École, années 1900
Cette bannière de 1890, très abîmée, est aux armes de l'Ecole, en soie et broderies d'or et d'argent.
L'étendard, dessiné à la fin du XIXème siècle par la soeur de Déodat de Severac, en broderies, a aussi disparu.
Le drapeau de l'Ecole en 1894
Dans Les Soréziens du siècle 1800-1900
9 - drapeau de l'École, années 1940